L’exposition Les pas de l’exil fait suite à l’exposition qui s'est tenue au château de Joux de juin à fin août 2021. L’exposition au château de Joux Au pays des Bourbaki – 150 ans de la retraite de l’armée de l’Est cherchait à mettre en relation deux destinées : celle des soldats de l’armée de l’Est en retraite devant l’armée prussienne jusqu’à leur internement en Suisse en février 1871, et celle des réfugiés/migrants actuels.
J’ai cherché à me mettre au niveau de la personne, à cerner l’individu pour en imaginer les souffrances, les espoirs, les désillusions, indépendamment des différences qui séparent la fin du 19e siècle et le début du 21e siècle. Les pas des Bourbaki et des réfugiés/migrants sont les mêmes. L’exil, forcé ou non, temporaire ou non, est un déracinement. Le dénuement, l’incertitude, la solitude sont les mêmes. Quelle est cette ressource pourtant, ce noyau d’énergie ultime et intime qui amène l’individu à s’exiler, coupant ses racines, à espérer malgré tout, endurant souffrances et privations, désespoir et humiliation.
L’exposition Les pas de l’exil cherche à prêter voix aux laissés pour compte qu’ils soient soldats ou réfugiés. Des portraits, des têtes qui interpellent notre (e)moi personnel qui questionne notre confort de consommateurs.
Une soirée de lecture de textes tirés de la littérature par des migrants/réfugiés se tiendra le 18 septembre.
7.9 - 2.10.2021 | L'Esperluète | 5 rue Vannolles | Pontarlier (F)
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